Première étape : Mise en situation
réelle: Passer par l'expérience, mise en pratique
Seconde étape
: Valoriser cette expérience et ce vécu par des temps de parole
(méthode ACP : Approche Centrée sur la Personne selon Carl
Rogers)
Et quel outil mieux que le jeu peut faire vivre à un
groupe l'intensité des enjeux relationnels ?
L’outil choisi
pour la mise en situation réelle est effectivement « les jeux
coopératifs »
Ils sont décrits :
Succintement
au chapitre suivant (Jeux Coopératifs).
Et plus complètement sur
le site : XXXXXXXXXXXXXXXXX
Grâce aux jeux, nous entrons en
relation de manière ludique et spontanée, des comportements
caractéristiques émergent (par exemple : attitudes réactives,
mécanismes de défense, rivalité…). L’écoute, le respect, le
non-jugement, la tolérance sont les éléments d'une recherche de
relation qualitative pour permettre à chacun de trouver et prendre
sa place, de laisser la place à autrui…
En effet, partir
des à priori, représentations éloigne de la réalité « ici
et maintenant » et génère des incompréhensions, des conflits
et des doutes, voire freine souvent le passage à l’acte, les
initiatives.
Un matériau expérientiel authentique se crée à
partir duquel des feed-back sont facilités. Des apports théoriques
circonstanciés peuvent éclairer les vécus, des prises de
conscience ont lieu, un nouvel apprentissage relationnel émerge
!
Il s’agit d’accompagner les personnes à partir
d’elles-mêmes et non à partir des attentes de l’autre. Ainsi
elles peuvent mieux évaluer leur manière d’interagir au sein de
leur environnement et participent en co-auteurs de la situation.
De
ce mouvement spontané émergent des acquis et des manques. Les
manques correspondent aux besoins de formation du groupe. Ce qui peut
amener à une adaptation du programme de formation initialement
défini.
Ce faisant, le groupe s'est constitué
une mémoire collective fondant de nouvelles références.
Un
véritable chantier progressif qui s'installe et lors des situations
professionnelles quotidiennes le groupe pourra cultiver une dynamique
collective faite de complicité permettant de nourrir ce terreau
commun.
C'est sur ce socle de qualité relationnelle que
chacun s'engage plus librement, ose être une force de proposition,
de créativité.
Le groupe devient à même de coopérer
concrètement à partir du potentiel unique de chacun: "ce que
je sens, je peux l’apporter à la situation dans l'ici et
maintenant".
Conclusion (proverbe chinois) :
L'enseignement qui n'entre que dans les yeux et les oreilles
ressemble à un repas pris en rêve.